Najac : cinq élus de la liste du maire quittent la séance de conseil

Article de la Dépeche du Midi du 18 Novembre 2009

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Lundi soir, le conseil municipal de Najac devait se repencher sur les nouvelles modalités de financement de l'office de tourisme de la cité,après une première délibération prise et jugée illégale par la secrétaire de mairie.Lors de la présentation d'une nouvelle délibération par le maire, Raymond Rebellac, cinq des conseillers élus sur sa liste ont quitté la séance, le laissant seul avec un co-listier et les membres de l'opposition terminer la réunion.Suzanne Déléris, première adjointe déléguée au tourisme. Thierry Roussel, deuxième adjoint, Jean-Claude Rossignol, Sandrine Montarry et Pierre Segonds ont reproché au maire et à la secrétaire générale, par la voix de Thierry Roussel, d'avoir rédigé cette délibération sans leur concours.Interrogé hier, Raymond Rebellac déclare ne pas « vouloir se laisser téléguider ». Et d'indiquer « ne pas être intéressé par la polémique et préférer essayer de réussir les opérations en cours pour le devenir de la commune ».Pour sa part, Suzanne Déléris explique : « C'était cafouilleux, Thierry Roussel a explosé, il est sorti, je ne pouvais pas le laisser seul. On était tous d'accord sur la même chose. On ne comprenait plus rien, on allait encore s'embrouiller dans un vote. On voyait l'opposition qui soutenait le maire et nous qui défendions autre chose. On est avec lui, on est dans la même équipe. Ce n'est pas grave, il faut réfléchir et remettre à plat. Quand on n'arrive plus à savoir et à comprendre, on s'en va, mais ce n'est pas dramatique. Comme on ne s'en sortait plus, autant ajourner la séance et reprendre une prochaine fois ».Chef de file de l'opposition, Jean-Louis Cance dit ne pas vouloir mettre de l'huile sur le feu mais avoue « mal comprendre les états d'âmes de l'équipe majoritaire qui ne travaille pas de manière sereine. » Quant à la délibération présentée par le maire, Jean-Louis Cance la juge correcte. « C'est une très bonne délibération qui donnait une feuille de route. Je suis tout à fait d'accord que l'office de tourisme fonctionne avec une subvention annuelle assortie d'un contrat d'objectif. »Par ailleurs, la secrétaire de mairie, Martine Mouls, mise en cause, a tenu à réagir. « Je suis choquée et blessée par l'accusation formulée à mon encontre. Je rappelle que mon rôle, en qualité de fonctionnaire au service de l'intérêt général, n'est pas de m'immiscer dans les décisions des élus mais de leur apporter toute mon assistance technique et de les informer des conséquences d'une prise de décision susceptible de revêtir un caractère illégal, ce qui était présentement le cas ».

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