« Oui, M. Gallois, nous défendrons nos gares et nos trains ! Le déplacement ferroviaire est un service public. »
« Oui, nos gares, nos trains sont nos vies, vous ne détruirez pas ce service public !!! »
« Non M. Gallois, vous ne déciderez pas à la place des élus ! »
…
A son arrivée en gare d’Austerlitz au matin du 30 août dernier, le « Parisien » devait être entièrement relooké, porteur de tous ces messages collés par les manifestants au gré des gares traversées, dont celle de Najac où une centaine de noctambules s’étaient rassemblés pour témoigner leur attachement à ce train (liaison nocturne entre Carmaux et Paris, via entre autre : Albi, Cordes, Najac, Villefranche, etc).
En effet, en mai dernier, Louis Gallois, président de la SNCF, a annoncé la suppression du « Parisien » quotidien qui serait remplacé par une liaison hebdomadaire (week-ends) dès décembre 2005. A l’issu d’une année expérimentale (2006), il serait alors décidé du maintien ou de la suppression totale de cette liaison (2007), en fonction de la fréquentation constatée: manoeuvre peu habile mais évidente quant on sait que ce train est introuvable sur internet!
La Coordination des Comités de Défense du Rail de Midi-Pyrénées qui avait appelé à la manifestation dans les gares lundi 29 août, déplore que cette décision soit intervenue sans aucune concertation.
M.B.