Lettre citoyenne, complément d’informations et explications
Suite au communiqué du Maire du 26 avril 2012, paru dans la presse locale, je me permets d’apporter à la connaissance des citoyens najacois des informations supplémentaires sur la gestion de notre commune par le Maire, Monsieur le Raymond Rébellac, ainsi que son Conseil.
Rappel : Les 9 conseillers ont rejeté le 07 mars les comptes administratifs 2011 en raison du refus par Monsieur le Maire de leur communiquer et remettre les documents les justifiant dans leur totalité.
Les documents demandés n’étant toujours pas présentés aux 9 conseillers, lors du Conseil Municipal du 10 avril, ils ont rejeté aussi le budget primitif 2012.
Sous prétexte que n’ont pas été votés les résultats du compte administratif 2011 et le budget primitif 2012, et parce que 9 conseillers, la majorité démocratique du Conseil Municipal de Najac, ne veulent pas que le Maire, Monsieur Rébellac, prenne lui seul toutes les décisions budgétaires dans la plus parfaite opacité, Monsieur le Maire prend la décision d’arrêter les travaux.
Je porte à votre connaissance (je cite Madame le Sous-Préfet, Madame Christine Royer, dans sa lettre, en son nom et au nom de Madame le Préfet, du 27 avril 2012 en réponse à mon courrier du 17 avril) :
« Monsieur le Maire à été reçu en audience le 4 avril 2012 ainsi que par la suite une délégation du Conseil Municipal en opposition au Maire le 19 avril courant, afin que soit remis et explicité à chacun, les documents exposants les conséquences des prochaines procédures de transmission en Chambre Régionales des Comptes de ces actes budgétaires ».
Monsieur Marceau Poux, Conseiller Municipal à Najac, a sollicité Monsieur le Maire avant le Conseil Municipal du 10 avril pour provoquer une réunion de tout le Conseil dans un but de conciliation pour éviter la rupture totale. Cette réunion aurait pu permettre de présenter au Préfet les comptes administratifs 2011 enfin votés avant le 15 avril, comme le stipule le Code Général des Collectivités Territoriales ce que Monsieur le Maire a refusé, prétextant « qu’il avait une seule ligne de conduite et que les autres devaient prendre leurs responsabilités !… »
Et contrairement à ce que le Maire avait affirmé lors du Conseil Municipal du 10 avril, il était impossible que Madame le Préfet ait saisi la Cour Régionale des Comptes pour les comptes administratifs 2011 avant ce Conseil. Pour preuve le courrier du Préfet daté du 16 avril, je cite :
« … j’ai informé le Président de la chambre régionale des comptes de la non approbation des comptes administratifs 2011. Les délais d’approbation n’étant pas clos, je n’ai pas pour le moment saisi la chambre régionale des comptes de ce document. »
Mais aussi, dans ce même courrier Madame le Préfet précise la saisine de la CRC pour le seul budget primitif 2012 qui lui aussi a été rejeté.
Si Monsieur le Maire avait souhaité une conciliation avec son Conseil et s’il n’avait pas souhaité arrêter les travaux de l’Opération Cœur de Village et de l’Office de Tourisme, il avait les informations de la part de Mme le Sous-Préfet des conséquences du refus du vote des comptes sur les procédures dès le 4 avril et les délais nécessaires pour éviter la saisine de la Cour Régionale des Comptes.
La décision d’arrêter les travaux par Monsieur le Maire lors de la réunion de chantier du mardi 17 avril pour raison de non-paiement des entreprises va engendrer un coût supplémentaire à la commune (mise en sécurité du chantier, travaux supplémentaires de reprises, nouvelles immobilisations d’engins de chantier, intérêts moratoires, etc…) et pénaliser les habitants et la saison touristique.
Ce n’est pas à cause du rejet des comptes administratifs 2011, mais en raison de la non adoption du budget primitif 2012 que les entreprises n’auraient pas été payées dans les délais, qu’elles aient fini ou non les chantiers puisque c’est au Préfet d’en ordonner dans ce cas les paiements en regard du Code Général des Collectivités Territoriales.
La décision de l’arrêt des travaux de l’Opération Cœur de Village et de l’Office de Tourisme par Monsieur le Maire est donc injustifiée et de sa seule responsabilité. Par son refus de conciliation, il est donc seul responsable en tant que premier magistrat élu démocratiquement pour les intérêts et la bonne gestion de la commune du chaos dans lequel la commune se trouve plongé actuellement.
Je ne pense pas, par ses non-dits, que le communiqué à la presse du Maire, Monsieur Rébellac, soit fait dans le but d’une réconciliation des Najacois dans le conflit actuel à Najac.
Pourquoi tant de haine pour ce village ?
Rosine Cognard
rajouter de l’huile et souffler sur les braises
vous aurez un beau feu de joie
» maurau , le 30 avril 2012
rajouter de l’huile et souffler sur les braises
vous aurez un beau feu de joie »
Certes, mais si tu as une solution, je suis certain qu’elle serait fort appréciée par une grande majorité des najacois…..
« La vérité a plusieurs visages, le mensonge n’en a qu’un. »
Geaoges Schehadé (1905-1989)
Maurau, mettre de l’huile sur les braises et souffler dessus, c’est donc que quelqu’un s’est appliqué d’abord de bouter un feu !…
Avis météo du jour :
« Avis de tempête force 9 en provenance du Luxembourg en direction du phare-teresse de l’île de Najac. Maire agité à déchaîné… »
O-G M. Secrétaire Général du n.P.D.R.