Billet d’humeur de lendemain de conseil municipal, ou l’on se demande pourquoi on est pas resté tranquillement chez soi.
Etre femme, Conseillère Municipale, beau programme pour apporter du sang neuf, une vision plus féminine des choses…Mais voilà, une femme a aussi un désir un peu trop prononcé de voir qu’on avance, surtout quand elle s’est investie pour cela !
En politique, il n’y a pas de place pour le pragmatisme, les échéances électorales jonchent le mandat et, bien qu’il bénéficie d’une rallonge exceptionnelle, les idées nouvelles intéressent pendant les 2 ou 3 premières années mais après ?
Après, la femme et ses interrogations embarrassent, on essaie de la mettre au pli mais elle persiste à poser des questions pour connaître l’avancée des dossiers. Alors on la confine, dans le rôle de spectateur et en bon petit soldat, elle doit approuver la gestion municipale sans broncher.
Et la haute idée de la démocratie locale que l’on se fait, en tant que citoyen lambda ?
On la range, bien au fonds du placard jusqu’à la prochaine échéance électorale.
Et les poules seront bien gardées.
Véronique Enjalbert
La Fouillade